Ah, l’autarcie ! Un rêve serein de tranquillité pour certains, une dure réalité de survie pour d’autres, ou un fantasme utopique d’indépendance pour d’autres encore. Vous vous êtes probablement déjà demandé : « Et si je voulais tout simplement larguer les amarres et disparaître au milieu de nulle part ? » alors ce petit guide est pour vous.
D’abord, faut-il se lancer seul ou en groupe?
Vivre en autarcie n’est pas une mince affaire. C’est un choix hardcore qui demande pas mal de compétences et de connaissances diverses – on ne parle pas seulement de savoir allumer un feu avec deux bouts de bois. Alors oui, si vous avez toujours été du genre solitaire, vous pouvez tenter le coup en solo. Mais si vous êtes du genre à être incapable de passer une soirée seul sans déprimer, optez plutôt pour la vie en communauté. C’est plus répandu, plus facile à mettre en place et en cas de pépin, ça peut être un sacré gage de sécurité !
Et qu’est-ce qu’on mange ? D’où vient l’énergie ?
La vraie question maintenant, c’est : comment on survit ? Bah, il va falloir apprendre quelques trucs : avoir la main verte et se transformer en maître (ou maîtresse) du potager, entre autres. Oui, votre vie dépendra de savoir faire pousser des tomates, élever des poules, prendre soin des ruches. Et pour s’isoler vraiment, il faut couper le cordon avec les réseaux : électricité, eau etc… C’est là qu’un bon vieux panneau solaire ou une méthanisation (si si, ça se fait !) deviennent vos meilleurs amis. Les cuves de récupération d’eau de pluie, un chauffe-eau solaire, un système de phytoépuration pour purifier les eaux usées, les toilettes sèches… Sans oublier l’isolation et un bon vieux poêle à bois pour se chauffer et cuisiner.
Combien il me faut de place pour tout ça ? Et où je m’installe ?
On recommande généralement un terrain d’environ 1000 à 1500m2 par personne pour pouvoir se débrouiller. Ça permet d’être sûr d’avoir assez d’espace pour cultiver assez de nourriture – environ 1kg par jour en comptant les fruits, légumes, oléagineux, céréales… Quant à l’endroit où aller, ça dépend de vous : un coin perdu à la campagne, un endroit reculé près d’une forêt ou d’un cours d’eau, ou même au milieu de la montagne avec quelques moutons ou vaches. Tant que vous avez un accès à l’eau de source, tout est possible!
Donc voilà, produire sa bouffe, générer son électricité, récolter l’eau de pluie, faire son compost, consommer raisonnablement… Tout ça, ce sont les premiers pas vers l’autarcie. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour vous voudrez passer à l’étape suivante et vivre en toute indépendance !
https://www.youtube.com/watch?v=g3fXFFxIYHY&ab_channel=MarcMuller
Vivre en autarcie, c’est éviter la surconsommation.
Un effet supplémentaire qui se produit généralement lors du passage à une vie autonome est l’augmentation du renoncement volontaire.
Plus vous voulez vivre en autarcie, moins vous aurez envie d’acheter et de consommer dans la durée.
Cela permet d’économiser de l’argent, du stress, du temps et de la peur pour les choses matérielles.
Parce qu’à un moment donné, vous n’aurez peut-être que ce dont vous avez vraiment besoin et que vous utilisez.
