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Battambang Que Faire : UNESCO 2016, Train Bambou & Top 3

Battambang : Découverte d’un Cambodge authentique

L’essentiel à retenir : Battambang, deuxième ville du Cambodge reconnue par l’UNESCO pour son architecture unique, allie charme colonial et authenticité locale. Entre son train de bambou, les grottes de Phnom Sampeau et le cirque Phare Ponleu Selpak, elle propose une destination immersive loin des foules pour découvrir l’âme préservée du Cambodge

À court d’idées pour échapper aux foules de Siem Reap ? Battambang, perle discrète du Cambodge, vous tend les bras avec ses ruelles où le temps semble s’être arrêté. Cette deuxième ville du pays, classée par l’UNESCO en 2016 pour son mélange d’architecture française, khmère et thaïlandaise, cache des trésors inattendus : un train de bambou qui secoue plus que les plombages, des grottes chargées d’histoire comme les Killing Caves, et même des chauves-souris qui dansent au coucher du soleil. Sans oublier ses marchés colorés où la vie locale pulse au rythme des épices et des rires. Pas besoin de carte au trésor, je vous emmène les découvrir !

  1. Battambang, l’âme authentique du Cambodge loin des foules
  2. Les incontournables : entre histoire tragique et ingéniosité locale
  3. Plongée dans le cœur battant de la ville et de ses environs
  4. Conseils pratiques du vieux bourlingueur pour votre séjour
  5. Battambang en bref : l’essentiel avant de boucler son sac

Battambang, l’âme authentique du Cambodge loin des foules

Après les foules d’Angkor, Battambang offre un souffle d’air frais. Deuxième ville du Cambodge, elle préfère un calme de village à l’effervescence des métropoles. Classée UNESCO 2023 pour sa gastronomie, elle incarne un héritage culinaire vivant, alliant traditions locales et influences historiques.

Le long de la rivière Sangker, les villas coloniales du XXe siècle côtoient pagodes khmères. Ni fast-food ni grands hôtels : on flâne dans les ruelles, goûte les spécialités, écoute les anciens. Battambang n’est pas un voyage dans le temps, mais une immersion dans un art de vivre ancien. Chaque coin de rue raconte une histoire. Ce guide dévoile comment en saisir l’essence, sans en perdre le fil.

Les incontournables : entre histoire tragique et ingéniosité locale

Le fameux train de bambou (ou Norry)

Envie de monter dans une montagne russe cambodgienne ? Le train de bambou, ou Norry, est une plateforme en bambou montée sur des roues de camion, propulsée par un moteur greffé. Résultat : une balade à 50 km/h sur des rails grinçants, sans ombre ni sécurité. « Ça secoue les plombages, mais le sourire est garanti ! »

Cette invention était autrefois un moyen de transport après la destruction des voies par les Khmers Rouges. Aujourd’hui, deux versions existent : l’OG Train (rustique) et le Nouveau Train (trop « Disneyland-ish »). Pour l’authenticité, on choisit l’OG. Billet à 5 $, appareil photo en poche, et c’est parti pour 20 minutes de folie.

Phnom Sampeau, la montagne du souvenir et du spectacle

À 12 km de Battambang, Phnom Sampeau incarne le contraste. Ses grottes (Killing Caves) conservent les traces sombres des Khmers Rouges, tandis que sa statue de Bouddha couché et ses paysages offrent un apaisement bienvenu.

  • Recueillement devant les ossements des grottes du génocide.
  • Panorama sur la campagne et macaques curieux en chemin.
  • Envol des chauves-souris au coucher du soleil, un spectacle à ne pas manquer.

Le spectacle émouvant du cirque Phare Ponleu Selpak

Créé dans les camps de réfugiés post-Khmers Rouges, ce cirque redonne vie à l’art local. Des jeunes artistes y mêlent acrobaties, poésie et musique, les lundis, jeudis et samedis à 19h. Chaque billet (16 $) finance leur école d’art. Arrivez tôt pour admirer les œuvres en vente ou siroter un café sur le campus. Une sortie qui a du sens, entre applaudissements et solidarité.

Plongée dans le cœur battant de la ville et de ses environs

Flânerie au cœur de l’architecture coloniale

Le long de la rivière Sangker, Battambang dévoile un charme désuet. Les avenues 1, 2 et 3 forment un musée à ciel ouvert. Les façades coloniales, écaillées mais altières, côtoient des shophouses aux balcons ouvragés. C’est un mélange de grès rose et d’élégance française, où des boulangers sortent des baguettes fraîches à 5h du matin.

Se balader dans Battambang, c’est comme feuilleter un vieil album photo où chaque façade raconte une histoire, un mélange unique d’Asie et d’Europe qui a miraculeusement survécu au temps.

Le Bureau de Poste ou le Département de l’Électricité donnent un aperçu du passé. Mais ici, le temps n’a pas lissé les aspérités. C’est justement ce qui donne son âme à la ville.

Les temples anciens, des airs d’Angkor en miniature

À 20 km au sud, le Wat Banan vous attend. 350 marches abruptes mènent à la récompense. Le temple du XIe siècle se dresse, ses cinq tours pointant vers le ciel. Moins de touristes, plus d’authenticité. On y croise des moines en robe safran.

À 8 km au nord, le Wat Ek Phnom propose une aventure hors des circuits balisés. Ce temple partiellement effondré cache des linteaux sculptés de mythes hindous. Une parenthèse à explorer avec un guide pour comprendre les inscriptions khmères.

L’effervescence du marché central, Psar Nat

À 6h30, les étals explosent de couleurs. Mangues jaunes, épices – l’odeur du poisson séché flotte dans l’air. Ici, pas de sourires factices : c’est la vraie vie, celle qui ne se pose pas pour les appareils photo.

Prenez un jus de canne à sucre fraîchement pressé – le marché est l’âme de Battambang. Si vous vous perdez ? Suivez l’odeur du café local – les meilleures adresses s’y trouvent, à coup sûr.

Conseils pratiques du vieux bourlingueur pour votre séjour

Combien de temps rester à Battambang ?

Deux jours suffisent pour les incontournables : rues coloniales, musée provincial, norry (train en bambou), Phnom Sampeu et Wat Banan. Une troisième journée permet d’explorer les villages d’artisans à vélo (avec guide) ou de suivre un cours de cuisine. Laissez les balades solos à vélo pour les plus téméraires !

Comment venir et se déplacer ? le grand comparatif

Se rendre à Battambang : Bus vs Bateau
Moyen de transport Durée du trajet Niveau de confort Le conseil du routard
Bus 3h (depuis Siem Reap) / 4-5h (depuis Phnom Penh) Variable, mais souvent climatisé L’option la plus rapide, fiable et économique. Moins de charme, mais efficace.
Bateau (depuis Siem Reap) 4h à 8h (très variable) Assez basique, bancs en bois Paysages superbes sur la rivière Sangker, mais trajet long, peu confortable et saisonnier. Une aventure à vivre en groupe.

En ville, le tuk-tuk est roi. Négociez le prix avant le départ – comptez 15 à 35 $ pour une journée complète. Idéal pour discuter avec votre chauffeur, souvent un sacré personnage.

Un point sur la sécurité : prudence dans la campagne

Le risque de mines antipersonnel persiste en province. Heureusement, le CMAC a nettoyé 112 millions de m² en 2024. Restez sur les sentiers balisés dans la campagne – un guide local est indispensable. Et si vous trouvez un objet suspect ? Ne touchez rien, prévenez les autorités.

L’aventure, c’est formidable, mais la prudence est la meilleure des compagnes de voyage. Dans la campagne de Battambang, restez sur les chemins connus, la terre a une mémoire douloureuse.

Battambang en bref : l’essentiel avant de boucler son sac

Cherchez-vous un coin du Cambodge où l’authenticité est une façon de vivre ? Battambang, deuxième ville du pays, offre un mélange unique de patrimoine et de modernité.

Privilégiez janvier ou décembre pour profiter d’une météo idéale : 22 à 33°C, zéro pluie, saison sèche garantie.

En visitant des lieux comme Phare Ponleu Selpak, vous soutenez un tourisme responsable. Parce que voyager, c’est aussi contribuer à faire bouger les lignes.

Mon top 3 des expériences à ne pas manquer :

  • Le tour sur l’improbable train de bambou
  • La soirée magique entre les grottes et le vol des chauves-souris à Phnom Sampeau
  • L’énergie communicative du spectacle du cirque Phare

Alors, prêt à tomber sous le charme discret de Battambang ?

Ce site parle également du même sujet en profondeur Battambang incarne l’âme du Cambodge, où histoire et modernité se mêlent sous un ciel généreux. Privilégiez janvier ou décembre pour un climat clément. Soutenez des initiatives comme Phare Ponleu Selpak. Mon top 3 : le train de bambou (Norry), Phnom Sampeau et ses chauves-souris, le cirque engagé. Prêt à tomber sous son charme discret ? Découvrir davantage

FAQ

Que faire à Battambang, ce joyau tranquille ?

Ah, Battambang… Une ville où le temps semble s’être arrêté pour mieux vous inviter à respirer. Ici, pas de foules agglutinées autour des temples, mais des balades en « norry », ce fameux train de bambou qui vous secoue comme un prunier (mais avec un sourire jusqu’aux oreilles). Direction aussi vers Phnom Sampeau, où l’histoire tragique des Khmers Rouges côtoie un spectacle naturel magique : des millions de chauves-souris qui s’envolent à la tombée de la nuit. Sans oublier le cirque de Phare Ponleu Selpak, où les jeunes artistes vous émerveillent par leur énergie et leur talent. Bref, Battambang, c’est l’anti-Siem Reap : poétique, sincère, et sans chichi.

Quel est le plus bel endroit du Cambodge ?

C’est une question de goût, mais Battambang a ce je-ne-sais-quoi d’unique. Contrairement aux temples surbookés d’Angkor, ici, vous croisez la vie locale : des enfants qui jouent sur les digues, des marchés colorés, des maisons coloniales aux allures de carte postale jaunie. Et puis, il y a Wat Banan, perché sur sa colline, avec ses 350 marches qui valent l’effort pour admirer ce mini-Angkor en version intime. Sans parler de ces paysages de rizières à perte de vue, où les buffles s’offrent des bains de boue. Pour moi, c’est là que le Cambodge dévoile son âme, loin des circuits balisés.

Quelles erreurs éviter au Cambodge ?

Surtout, ne vous prenez pas pour Indiana Jones dans la campagne. Les mines antipersonnel ne sont pas une légende : restez sur les sentiers balisés, surtout autour de Phnom Sampeau. Autre bêtise à éviter : négliger les horaires des spectacles du cirque Phare, un must à ne louper sous aucun prétexte (les lundis, jeudis et samedis à 19h). Et si vous louchez un tuk-tuk, n’oubliez pas de négocier le prix avant de monter. Enfin, passer à côté des petites adresses comme le White Rose ou le Kinyei Café serait un crime culinaire. Ici, la cuisine est un art, pas un caprice.

Combien de jours prévoir à Battambang ?

Deux jours suffisent pour les incontournables : norry, Phnom Sampeau, le cirque et un tour en ville. Mais si vous avez le temps, un troisième jour vous permet d’explorer les villages d’artisans ou de pédaler dans la campagne. Moi, je vous le dis, Battambang se savoure comme un bon café local : lentement. Et si le cœur vous en dit, un cours de cuisine à Nary Kitchen ou une visite de Romcheik 5, cette galerie d’art moderne nichée dans une ancienne usine, ajouteront une touche culturelle à votre escapade.

À quelle heure les chauves-souris sortent-elles de leur grotte ?

Patience, le spectacle commence à la fraîcheur du soir, entre 17h30 et 18h, selon la saison. Mais arrivez tôt pour attraper une bonne place sur les collines autour de Phnom Sampeau. Le ciel s’assombrit, et soudain, c’est le défilé aérien : des millions de chauves-souris qui s’élèvent en nuages compacts. C’est à la fois poétique et… un peu surréaliste. Heureusement, personne ne vous demande d’imiter leur vol après coup.

Quel secret bien gardé du Cambodge révéler ?

Chut… Ne le répétez pas, mais Battambang cache des trésors loin des guides touristiques. Par exemple, le village de Wat Kor, où la Maison de Mme Bun Roeung raconte une histoire familiale liée aux Khmers Rouges, ou encore la sculpture inachevée d’un Bouddha géant taillée dans la roche de Phnom Sampeau. Et si vous aimez l’art, perdez-vous dans les galeries de Romcheik 5, où les jeunes Cambodgiens redonnent vie à leur patrimoine. Ah, et pour les amoureux des balades, le temple Wat Ek Phnom, avec sa statue colossale, mérite le détour, même si Google Maps hésite à le mentionner.

Les Français, bien vus ou pas ici ?

Entre nous, les Cambodgiens ont une affection toute particulière pour la France. Les vestiges coloniaux, les boulangeries qui sentent le pain chaud, les rues aux noms évocateurs… Tout rappelle le lien historique. Les locaux sourient souvent en vous entendant baragouiner un « merci » maladroit. Et puis, le cirque Phare a même intégré des références à Molière ou à la Comédie-Française dans ses spectacles. Alors oui, même si vous n’avez pas le look du parfait globe-trotter, ici, on vous accueille comme un ami… ou un cousin un peu excentrique.

Quelle est la ville la plus visitée du Cambodge ?

Inutile de chercher, c’est Siem Reap, terre d’Angkor. Mais Battambang, c’est l’anti-Siem Reap : moins de monde, plus d’âme. Ici, on ne se bouscule pas pour un selfie, mais on partage un sourire avec les enfants qui vous montrent comment grimper sur un buffle. Alors, si vous rêvez de temples sans foules, de rues où l’Histoire murmure entre les pierres, et de nuits bercées par le chant des criquets, Battambang est votre plan B idéal.

Le Cambodge, sa plus belle ville ?

Pour un vieux routard comme moi, la « plus belle » n’existe pas. Mais Battambang a ce charme désuet, presque mélancolique, qui fait chavirer. Ses bâtisses coloniales, ses couchers de soleil sur la Sangker, ses artistes du cirque qui dansent avec leur passé… C’est une ville qui vous prend par la main pour vous dire : « Hé, le voyage, c’est pas que des photos. C’est vivre des moments. » Alors, même si Phnom Penh brille de mille feux ou que Siem Reap éblouit, Battambang, elle, vous murmure des secrets que vous garderez précieusement.

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